Wasquehal

Des étudiants en architecture d’intérieur rencontrent l’artisanat

Des étudiants en architecture d'intérieur rencontrent l'artisanat

Des étudiants en architecture d'intérieur rencontrent l'artisanatCette année ICI Wasquehal a accueilli chaque mercredi les étudiants en bachelor 1 et 2 Architecture d’Intérieur & Bâtiment Numérique du Campus Ynov de Lille. Ces futurs professionnels de la conception et du design d’intérieur ont accès aux ateliers d’ICI Wasquehal. Être architecte d’intérieur ce n’est pas seulement concevoir des projets d’aménagement sur ordinateur. Bien plus de paramètres entrent en compte et Ynov l’a bien compris. C’est pour cette raison qu’un partenariat s’est mis en place entre les ateliers d’ICI Wasquehal. Le parcours pédagogique de l’école donne une importance toute particulière à la mise en pratique, c’est pourquoi le parcours “Fabryk” existe.  Nous vous faisons un petit retour d’expérience avec Matthieu Bouton, directeur de Lille Ynov Campus et Charles Laloy, résident du site ICI Wasquehal en charge des étudiant:

 

SORTIR DES CORPS THÉORIQUES

Des étudiants en architecture d'intérieur rencontrent l'artisanatMatthieu Bouton : Quand on est architecte d’intérieur, on a besoin de sortir des corps théoriques. C’est pour cela qu’Ynov a souhaité établir un partenariat avec Make ICI pour élaborer sa pédagogie par projet. Le projet Fabryk se fait donc au cœur même des ateliers d’ICI Wasquehal. Le but est d’ouvrir les étudiants aux différents corps de métiers auxquels ils seront confrontés dans leur future vie professionnelle. Une autonomie est laissée aux élèves, ils peuvent déambuler dans le lieu et aller à la rencontre des artisans qui l’habitent. Ces rencontres permettent à ces jeunes architectes de comprendre concrètement les notions, les contraintes et les valeurs liés au travail artisanal. Il est d’une importance capitale qu’ils puissent conscientiser quel est le travail d’un artisan afin de pouvoir établir un budget de façon raisonnable, entre autres.

 

UNE DIMENSION RESPONSABLE

Matthieu Bouton : Il y a un autre paramètre qui est essentiel pour nos élèves, en particulier de nos jours : la dimension responsable. Leur donner l’opportunité de s’imprégner des valeurs d’un lieu collaboratif et solidaire comme ICI Wasquehal est un passage obligé. Il s’agit de développer d’autres mécanismes de réflexion, de faire comprendre qu’on peut retravailler un matériau plutôt que de racheter sans cesse du neuf. Il faut leur apprendre que concrétiser un projet ne passe pas nécessairement par le fait de sortir un chéquier. Les faire intervenir dans un lieu qui porte autant d’importance au réemploi, à l’économie circulaire et à l’écologie est une preuve par l’exemple du bien fondé de cette dynamique responsable, qu’ils apprennent à apprivoiser.

Charles Laloy : Il y avait donc pour leur projet cette dimension contraignante supplémentaire : faire avec les matériaux à disposition. Le projet des B2 a pour thématique la lumière, avec la création de luminaires mêlant trois matériaux : le bois, le métal et le textile. Ils devaient se débrouiller avec les chutes présentes à l’atelier, mais on les a aussi encouragés à aller s’approvisionner dans les ressourceries. Cette réflexion concrète sur le réemploi développe une nouvelle vision sur la création.

 

S’ADAPTER AU PROGRAMME

Charles Laloy : Nous avons co-construit le programme pédagogique afin de pouvoir optimiser au maximum l’expérience des étudiants dans le lieu, en fonction des objectifs de leur cursus. Nous avons souhaité leur faire toucher la matière et relier les différents métiers de l’artisanat entre eux, ainsi qu’au design. Pour mettre en application cela, nous avons créé des projets distincts pour les B1 et les B2. Les B1 ont eu pour mission de se familiariser avec le lieu afin d’en déduire un agencement cohérent, qu’ils ont pu mettre en place. Ils ont appréhendé le fonctionnement du lieu en observant, en échangeant sur les difficultés rencontrées par les résidents. Ils ont constaté qu’un espace n’était pas optimisé et ils ont donc apporté une réponse à ce problème. Ils ont choisi de dessiner un tunnel permettant de diviser une salle avec beaucoup d’espace perdu et ainsi créer deux nouveaux espaces : une salle de réunion et une salle machine. Au premier semestre la conception s’est faite manuellement, et au suivant, ils utiliseront les outils informatiques. Le but de ce travail est d’allier de façon effective l’esthétique et la résolution de problèmes d’agencement.

 

 

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